L’aube s’était levée depuis quelques heures et avait cédé la place aux lueurs matinales produites par notre chère étoile baptisée soleil. Je m’emmitouflais un peu plus dans la chaleur confortable des draps en me tournant de l’autre côté du lit, sentant alors la présence d’un individu dans ma chambre. Raphaël était endormi sur le ventre et je ne pu m’empêcher de sourire face à sa bouille d’ange. Il était fréquent que le bouclé dorme à mon domicile, dans mon lit. Après tout, il était mon meilleur ami.

Je me dégageais difficilement des couvertures, enjambant alors Raphaël pour me positionner à califourchon sur lui. Il était dans mes habitudes de le réveiller en douceur, tantôt une caresse sur la joue, tantôt mes mains allaient jouer dans ses cheveux, il m'arrivait même de l'embrasser dans le cou. Mes mains vinrent caresser son dos de haut en bas. Bientôt, mes doigts se rabougrirent pour former des griffes et je passais de plus en plus fort mes doigts sur la peau de mon meilleur ami. Sadique, peut-être, en réalité, oui, complètement. J’admirais les marques rouges que déposaient mes doigts sur Raphaël, j’adorais même cette sensation lorsque je le griffais. Je m’amusais réellement à laisser ses traces rouges et brulante dans le dos du bouclé qui me servait de meilleur ami lorsque je sentis ses mains m’agripper les poignets. Raphaël avait les mains dans le dos et grognais. « Ma parole t’es complètement fêlée ». Mon rire enfantin résonna dans la pièce alors que je me penchais pour embrasser quelques griffures afin d’apaiser sa douleur. « J’ai eu une envie soudaine, une pulsion de te griffer » Oh et ce que j’aimerais pouvoir le griffer dans d’autres circonstances. Raphaël se retourna et il se retrouva sur le dos tandis que j’étais sur son bas ventre. « T’es encore plus beau les cheveux encore plus en pagaille Curly boy ». Et ça, on pouvait dire, il était beau. Raphaël était tout à fait le genre de garçon avec lequel j'aimerais sortir. Mais il n'est que mon meilleur ami, on se connait depuis maintenant deux ans lui et moi mais c'est comme si nous nous étions toujours connu. Je frissonnais, mon corps n'était pas encore adapté à la température matinale. Puis il fallait dire que j'étais en mini-short et débardeur

Les premiers rayons du soleil commençaient à pénétrer à l'intérieur de la pièce accompagnés d'une légère chaleur qui me parcourut tout à coup le corps entier. C'est en sentant cette sensation que je me rendais compte que je n'étais pas chez moi, je dormais toujours avec les volets complètement fermés et j'ouvris légèrement les yeux, mon regard se posant sur ma meilleure amie Skyler, sans vraiment comprendre pourquoi un sourire s'afficha instantanément sur mon visage, j'étais heureux, sans pouvoir l'expliquer j'étais bien, je n'étais jamais aussi bien, il n'y avait qu'avec elle. C'est donc sans aucun soucis que je reposais la tête sur l'oreiller et refermais les yeux me retrouvant dans une quiétude sans faille. Enfin tout cela était sans compter sur la folie de ma meilleure amie, qui monta sur moi avant de commencer à me griffer le dos. « Ma parole t’es complètement fêlée. » Elle rit, bien sûr, il n'y qu'elle pour rire de ce genre de choses, c'est ce qui fait que je me sens si bien avec elle. « J’ai eu une envie soudaine, une pulsion de te griffer. » un frisson me parcourut le corps sentant le contact de ses lèvres avec ma peau, un contact apaisant et excitant qui me fit me retourner presque aussitôt. « T’es encore plus beau les cheveux encore plus en pagaille Curly boy.  » le même sourire qu'avant se fixa sur mon visage et je plaçais mes mains au niveau de ses hanches, le contact avec sa peau douce me fit à nouveau frissonner. « Tu sais que tu es encore plus folle au réveil? » elle aussi frissonna, le simple débardeur qu'elle portait par dessus un mini short ne devait pas lui tenir très chaud, je la saisissait entre mes bras et la plaquais contre moi ramenant la couette sur nous deux. Il fallait avouer que ce n'était pas vraiment moi – qui dormait toujours nu – qui allait pouvoir la réchauffer énormément mais c'était déjà ça. Je ressortis un main de la couette et remettais une de ses mèches de cheveux derrière son oreille, caressant légèrement sa joue ensuite. « T'es belle aussi Cocozza ... » et elle l'était vraiment, tellement que mon regard se perdait dans le sien, me perturbant énormément, c'est pour cette raison que je détournais le regard avant de m'étirer et d'ajouter «  aussi belle que tu es chiante, tu dois être vraiment très belle alors. » un rire s'échappa de ma gorge. Tandis que je la regardais couchée dans le lit en train de me regarder. J'étais maintenant assis dans le lit et elle avait une vie imprenable sur le travail qu'elle avait effectué sur mon dos à ce moment précis. « C'est si moche que ça ce que tu m'as fait? » Je ne savais pas vraiment ce qu'il se passait en moi, c'est normal de dormir avec sa meilleure amie vous croyez ? Oui ? Et de se réveiller le matin et d'avoir qu'une envie de se jeter sur elle c'est normal ça ? On va dire que oui, mais je me doute bien que cela n'est qu'un mensonge, une façon de masquer la vérité, pour me rassurer.

Lorsqu'il saisit mes hanches je ne pus m'empêcher de frissonner. Mais le moment que je préfère dans nos réveils, c'est lorsqu'il me plaque contre le matelas en remettant la couverture sur nous. C'est toujours sa manière de dire que quelques secondes de plus au chaud nous est toujours bénéfique. « T'es belle aussi Cocozza ... » m'avait-il dit en remettant une de mes mèches de cheveux derrière mon oreille. Il plongea son regard dans le mien alors que je lui souriais, flattée de son compliment. Raphaël m'en faisait toujours, et c'était de même pour moi. On avait cette habitude de toujours se dire les choses positives et négatives. D'ailleurs, il me fit remarquer mon côté négatif avec une pointe d'humour «  aussi belle que tu es chiante, tu dois être vraiment très belle alors. ». Mon meilleur ami éclata de rire et je ne pu m'empêcher de le trouver beau. Était-ce normal? J'adorais admirer ses fossettes se creuser sur ses jours lorsqu'il souriait ou riait. C'était adorable mais incroyablement sexy par la même occasion. « C'est pour ça que tu m'aimes. ». Encore une de ces répliques bidons qu'on adorait se balancer à longueur de temps. C'était toujours comme ça entre lui et moi, on cherchait toujours à se chamailler comme des enfants. Il était dos à moi et donc je pouvais admirer mon travail « C'est si moche que ça ce que tu m'as fait? » C'était à mon tour de rire avant de me mordiller la lèvre en souriant. « Bah t'es potes vont juste croire que t'as couché avec une tigresse. Mais sinon, c'est pas si mal que ça »

Je me levais du lit avant de prendre un de ses sweatshirt dans mon armoire. En vérité, Chelsea, ma mère adoptive, me demandait toujours si Raphaël n'avait pas prit possession des lieux car elle retrouvait toujours une tonnes de vêtements à lui dans le linge sale. En vérité, c'était parce que j'avais piqué tellement de vêtements à mon meilleur ami, qu'au final, il me les avait donné, ou je ne lui avais jamais rendu. J'adorais aussi l'odeur de mon meilleur ami, alors je portais toujours son parfum. En bref, d'un point de vue extérieur, les personnes étrangères me rencontrant pour la première fois pourraient penser que je suis complétement obsédée par Raphaël. Est-ce le cas? « Tu me fais le petit déjeuné aujourd'hui? Chelsea est pas là et Tom non plus»

Je ne comprenais pas toujours pourquoi nous étions amis, il y avait tant de choses qui nous différenciaient, en fait en y réfléchissant la seule chose qui nous liait vraiment l'un à l'autre c'était cette amitié. En réalité j'avais du mal à parler d'elle aux autres personnes de ma vie. Ma parents ignoraient presque tout d'elle et la voyaient d'ailleurs très rarement, elle arrivait à la maison en grimpant par la fenêtre – elle avait toujours aimé faire ça, prétendant qu'elle avait l'impression d'être une grande aventurière en faisant ça – et nous avions tendance à nous réveiller bien après que mes parents ne soient partis. Pas même les gars avec qui je traînais en règle général étaient au courant de son existence. Ils m'avaient vu quelques fois avec elle, échanger quelques mots, mais je sais parfaitement comment sont ces garçons, ce qu'ils disent à propos de jolies filles comme elle, après tout je fais exactement la même chose lorsque je me trouve avec eux. D'habitude ce genre de choses me faisaient toujours rire, mais pas avec elle. Après tout elle est ma meilleure amie et je n'ai pas envie de les entendre raconter des choses salaces sur elle. Enfin je suppose que c'est seulement parce qu'elle est ma meilleure amie... oui c'est sûrement ça, je ne vois pas pourquoi d'autre. « C'est pour ça que tu m'aimes.  » une fois de plus mon rire se fit entendre dans la pièce. J'aimais vraiment cet humour qui la caractérisait mais ce que j'aimais par dessus tout c'était cette relation entre nous. À la fois entre une amitié pure et forte et deux adolescents qui se herchent et qui passent leur temps à s'emmerder. « Je sais que tu en rêves mais j'ai jamais dit que je t'aimais tu sais. » à nouveau je rigolais avant de me tourner vers elle et de lui tirer la langue. « Bah t'es potes vont juste croire que t'as couché avec une tigresse. Mais sinon, c'est pas si mal que ça. » Pas si mal que ça … c'était une blague, je sentais encore la brûlure causée par ses ongles sur mon dos. Il y avait des fois où je me demandais ce qu'il pouvait bien passer par la tête de ma meilleure ami quand elle faisait ce genre de choses. «  Ouais en gros j'ai tous les inconvénients sans les avantages. J'ai les marques de la tigresse sans avoir couché avec la tigresse … moi je dis que ça va pas faudrait arranger ça. » C'est vrai que je faisais souvent des allusions de ce genre avec elle, ce n'était pas un secret que je la trouvais très attirante et c'est sûrement ma façon à moi de faire passer les choses. On dit toujours que l'amitié entre les filles et les garçons n'est pas possible, je dois avouer que je suis de cet avis aussi et au fond ce genre d'allusion me permettait de m'empêcher de lui sauter dessus à chaque instant. Pour une fois je voulais m'en tenir à ce que je disais et ne pas mentir lorsque je dis qu'elle est juste ma meilleure amie.

Elle se leva et sortit un sweat de son armoire. Lorsqu'elle l'ouvrit, je remarquai qu'il y avait une quantité de vêtements à moi, elle avait cette fâcheuse à me prendre mes affaires ce qui faisait que je n'en avais presque plus chez moi, mes parents se demandant comment je faisais pour perdre autant mes affaires. Bien sûr, je pouvais passer les reprendre dès que j'en avais envie, et cela avait l'avantage que j'avais toujours du rechange chez elle. « Tu crois qu'il va y avoir un jour où tu me rendras mes affaires? » elle venait d'enfiler mon pull tandis qu'elle se tournait vers moi avant de me dire. « Tu me fais le petit déjeuné aujourd'hui? Chelsea est pas là et Tom non plus  » Je rigolais avant de me lever et de m'approcher de son armoire. J'avais dormi sans vêtement, c'est toujours comme ça que je dormais et je me baissais pour aller prendre un caleçon que j'avais laissé dans le bas de son armoire pour avoir quelque chose sur moi. « Bin oui tu t'attendais pas à ce que je te fasse la cuisine à poil non ? Je sais que tu aurais bien voulu, mais je suis pudique tu sais. » un sourire malicieux vint se greffer sur mon visage, car tout le monde me connaissant savait que j'étais tous sauf pudique, et que me balader à poil était une sale manie dont je ne me débarrasserai sûrement jamais.

« C'est pour ça que tu m'aimes. » Son rire déclencha un bon nombre de papillonnements au niveau de mon bas ventre. J'aimais son rire plus que tout, tout comme son sourire. Il y avait ce genre de relation entre nous. Celle du chat et là souris. On se cherchait mais on s'aimait, bien qu'on ne savait jamais à quel point. « Je sais que tu en rêves mais j'ai jamais dit que je t'aimais tu sais. » Je ne pu m'empêche de sourire face son rire. . «  Ouais en gros j'ai tous les inconvénients sans les avantages. J'ai les marques de la tigresse sans avoir couché avec la tigresse … moi je dis que ça va pas faudrait arranger ça. » Je souris une nouvelle fois de toute mes dents. J'avais l'habitude de ce genre d'allusions et ça ne me déplaisait pas pour tout avouer. Raphael était un beau garçon je ne pouvais pas le nier, et même si nous étions meilleur ami, qui n'a jamais imaginer, sincèrement, embrasser son meilleur ami une ou deux fois? Bon, il fallait dire aussi que notre amitié avait commencé très bizarrement. Ce n'est pas tout les jour que vous vous retrouvez ivre et qu'un mec vous prend en bagnole jusque chez lui pour vous faire dé-saouler. « T'inquiète pas. Je trouverais un moyen de me faire pardonner ». J'affichais un grand sourire malicieux. Nouvel énigme en suspend.

« Tu crois qu'il va y avoir un jour où tu me rendras mes affaires? » Je penchais là tête en faisant la mine de refléchir. S'il y avait une chose avec laquelle j'aimais jouer les plus, c'était au sujet de ses affaires. Je secouais la tête négativement « Non, ils sont bien trop confortables. Puis arrête, tu t'en achètes des tonnes de vêtements c"est pas comme si t'en manquais ». J'affichais un sourire taquin, j'étais un peu du genre garçon manqué, c'était surtout pour ça que je prenais les affaires de mon meilleur ami. J'étais toujours vêtue d'un de ses pulls. Il était rare de me voir en robe, à par lorsque nous sortions.

Raphaël se leva du lit et je ne pu m'empêcher de le regarder, ou plutôt de regarder son engin. Moi, une perverse? Non. Bien qu'il est plutôt bien foutu. Mais, même si nous dormions ensemble et qu'il était nu la plupart du temps, j'avais toujours des difficultés à regarder ailleurs quand il se levait. Mon meilleur ami enfila un caleçon et me regarda. « Bin oui tu t'attendais pas à ce que je te fasse la cuisine à poil non ? Je sais que tu aurais bien voulu, mais je suis pudique tu sais. » un sourire malicieux vint se greffer sur son visage, je savais qu'il n'était pas pudique et cette phrase n'allait certainement pas rester sans réponse. « En vérité si, je voulais que t'enfile le tablier "embrasser le cuisinier" pour que je puisse me faire pardonner de t'avoir griffer. »

« T'inquiète pas. Je trouverais un moyen de me faire pardonner. » Mon esprit se mit à vagabonder dans tous les sens, c'est comme si j'avais eu quelques secondes d'absence. J'essayais d'imaginer comment elle pourrait bien se faire pardonner, j'essayais surtout de penser aux façons platoniques qu'elle aurait de se faire pardonner mais inlassablement mon cerveau – je ne saurais dire si c'était le cerveau qu'il y avait dans ma tête ou dans ma queue – à l'image de nos deux corps enlacés dans le lit dans lequel je me trouvais à cet instant précis. Il y avait des moments où je m'en voulais presque d'avoir ce genre de pensées par rapport à elle et il n'y avait pas que moi qui m'en voulait pour ça. En fait la plupart des personnes que je connaissais par Skyler ne m'appréciaient pas vraiment, enfin ils me trouvaient sympa pour la personne que j'étais avec eux, mais ils se méfiaient presque tous de moi et de ce que je pourrais faire avec elle et chacun m'avait au moins menacé une ou deux fois si ce n'est pas plus, que je le regretterais si jamais je la faisais souffrir. Ha oui et puis parmi mes amis débiles il y a mon meilleur ami, enfin en ce moment il y a quelques tensions à cause de Sky justement et c'est pour cette raison que je préférais ne pas avoir sans arrêt cette envie de lui sauter dessus dès que je suis avec elle mais je ne peux pas me contrôler. Il faut dire qu'il s'entend bien avec elle, c'est le seul à qui j'ai bien voulu la présenter et puis ils se sont très bien entendus ayant de nombreux points communs et cela me revient un peu en pleine figure. Je l'entends encore me dire qu'il ne me comprends pas, qu'il est toujours le premier à me défendre et à comprendre pourquoi je fais certaines choses qui dépassent les autres mais que même lui là n'arrive pas à me comprendre. Il n'y a rien à comprendre, j'ai du désir pour elle, mais c'est normal, je suis sûr que n'importe qui dans ma situation serait attiré par elle, mais je ne veux pas faire une connerie et gâcher ça juste en cédant à l'appel de la tentation. Pour moi notre relation est totalement normale, juste deux meilleurs amis qui sont très proches l'un de l'autre et il n'y a rien à comprendre, l'amitié ce n'est pas quelque chose qui s'explique, c'est quelque chose qui se vit sans chercher à le comprendre. « Ouh hâte de voir ça alors.. » lui répondis-je en arquant un sourcil comme pour montrer que j'étais intrigué par ce qu'elle venait de me dire.

« Non, ils sont bien trop confortables. Puis arrête, tu t'en achètes des tonnes de vêtements c"est pas comme si t'en manquais  » C'est vrai que niveau fringue j'étais presque pire qu'une fille. Lorsque je me retrouvais dans un magasin c'est comme si j'étais obligé de ressortir avec tout ce qu'il y avait à l'intérieur, je ne sais pas comment je ferais si mes parents n'avaient pas autant d'argent, je ne pourrais pas me rendre chaque semaine dans un magasin pour acheter tout ce qu'il me plaît et je partirais sûrement en grosse dépression. « Vas tu dis ça juste parce que t'es jalouse de mon dressing. » ajoutais-je en lui tirant la langue comme un enfant à nouveau. À chaque fois qu'elle venait chez moi elle passait quelques minutes dans mon dressing à le contempler comme si c'était une des sept merveilles du monde. Il faut dire qu'il était presque aussi grand que ma chambre elle même, on pourrait presque dormir dedans – nous l'avions déjà fait d'ailleurs car elle voulait savoir ce que cela faisait – et toutes les fringues étaient parfaitement rangées, avec tout un étalage de pantalon, de chemise, de t-shirts et surtout de pulls dans lesquels elle adorait piocher.

« En vérité si, je voulais que t'enfile le tablier "embrasser le cuisinier" pour que je puisse me faire pardonner de t'avoir griffer.  » encore une fois mon rire se fit entendre lorsqu'elle prononça ces derniers mots, je m'imaginais avec ce tablier en train de faire la cuisine sans rien en dessous, qu'est ce qu'aurait dit ses parents si ils étaient rentrés à un moment où je me trouvais comme ça. « Et j'ai le droit de garder mon caleçon en dessous ou tu veux embrasser le cuisiner à poil ? » par moment je me rendais tout de même compte que notre relation n'était peut être pas la plus normale que l'on peut vivre, je me demandais si je n'allais pas un peu trop loin, où si mes actes n'étaient pas un peu déplacés, après tout, dormir dans le même lit qu'une fille ce n'est pas quelque chose d'anodin et si en plus on dort nu ça le devient encore moins. « Ce que je comprends pas c'est que tu as besoin que je mette ce tablier pour me faire un bisou ? En général tu t'en prives pas. » Aurait-elle une autre idée derrière la tête ? Non il faut vraiment que j'arrête de penser à ce genre de choses mais c'est si difficile lorsque je suis avec elle, je ne comprends vraiment pas ce qu'il se passe en moi dès que je suis avec elle, mais c'est différent de tout ce que j'ai jamais vécu jusqu'à présent.

« Ouh hâte de voir ça alors..»  m'avait-il répondu. Je lui souris d'un air taquin mais c'était sincère. J'étais folle de ce jeu du chat et de la souris. Pourquoi diable Raphaël était-il si attirant. Et le voir en caleçon n'arrangeait vraiment rien les choses. Cette réplique, ce sourire, ce sourcil arqué, tout m'incitait à fondre sur mon meilleur ami et lui donner les avantages dont il me parlait tout à l'heure. Etait-ce vraiment normale de penser des choses pareilles? De se réveiller parfois en sueur après avoir murmurer le prénom d'un garçon qui n'est pas censé jouer dans cette catégorie. De sentir des baisers encore brûlant de votre rêve tout en reprenant votre souffle, de vous accrochez inconsciemment aux draps de votre lit en rêvant de ce qu'il pourrait vous faire. Je me posais des ta de question. Était-ce ça, fantasmer sur son meilleur ami? Je regardais Raphaël comme si j'allais lui sauter dessus d'une minute à l'autre, pourtant, je ne m'en rendais pas vraiment compte. Je ne pouvais parler à personne de mon problème. J'avais presque l'impression d'être une homosexuelle faisant son coming-out. Sauf que, moi, c'était pour dire. "J'ai grave envie de me faire mon meilleur ami, là, tout de suite, lui arracher ses vêtements et hurler son nom". Pas facile à dire quand vos amis sont à surveiller le moindre fait et geste de ce garçon. N'est-ce pas? « Oh putain » soupirais)je pour me calmer. J'espèrais l'avoir dit d'une façon inaudible, de manière à ce que Raphaël ne me demande pas ce que j'avais. Je tournais les yeux pour ne plus admirer son corps, car, même s'il n'était pas un athlète, seigneur qu'il était beau. Sans me rendre compte, ma lèvre se mit à saigner à force de la mordre. C'était impossible de ressentir toute ses choses pour tiers personne. Non, juste impossible. Il fallait que je me calme, qu'il s'habille et qu'on aille manger un petit déjeuné. Fort heureusement, la conversation dévia sur un sujet un peu plus terrain-neutre. Si on pouvait appelé ça comme ça.

« Non, ils sont bien trop confortables. Puis arrête, tu t'en achètes des tonnes de vêtements c"est pas comme si t'en manquais »  Il était pire que moi. D'ailleurs, je détestais faire les magasins avec lui. Il prenait toujours trois heures pour au final, ressortir, soit avec tout le magasin, soit avec un seul malheureux sweatshirt, qui, certes, allait finir dans mon armoire. « Vas-y, tu dis ça juste parce que t'es jalouse de mon dressing. » Je riais de bon coeur. C'était vrai. J'adorais son dressing, il était presque aussi grand que ça chambre. Nous y avions même dormi. Une expérience exceptionnelle je dois dire. Son dressing sera toujours mieux ranger que ma chambre, ça, ça me fait peur. Quand je vous dit que c'est une vraie fille ce mec. « Mais je suis folle de ton dressing. C'est même le premier sur ma liste des lieux où faire l'amour » . J'éclatais de rire. Dans le genre madame dit des conneries. Vous êtes servis. Pourtant rien que l'idée de Raphaël et moi, dans son dressing, nu comme des vers, étaient quelques choses de plutôt...agréable. Surprenant, étrange, mais agréable

« Et j'ai le droit de garder mon caleçon en dessous ou tu veux embrasser le cuisiner à poil ? » Cette phrase me sorti un instant de ma rêverie pour m'y plonger davantage. Imaginer Raphaël nu sous ce tablier. Seigneur, chassez-moi cette image de la tête avant que je ne puisse commettre un acte impardonnable, un pêché de chair sans consentement, un viol! « Ce que je comprends pas c'est que tu as besoin que je mette ce tablier pour me faire un bisou ? En général tu t'en prives pas. » S'en était trop. Je m'approchais de lui et le regardais avec un désir que je ne me connaissais pas. « Parce qu'aujourd'hui, c'est moi qui décide M. Hudson, et j'ai décidé de m'en priver. » . Ma main s'était baladée librement sur son torse alors que j'étais collée à lui. Sentir son corps contre le mien n'a pas vraiment apaiser mon envie de lui. Je me détachais en me fixant le but d'aller dans la cuisine. Manger pour mieux oublier

Seigneur que cette fille pouvait m'exciter ! Quoi qu'elle fasse, quoi qu'elle dise je ne pouvait m'empêcher d'imaginer des choses pas catholiques entre nous deux. Je sais parfaitement que ce n'est pas une chose convenable, Tim me le rappelle assez souvent, tout comme Aspen ou bien encore Layke.. en fait ils ont sûrement raison, peut être que je devrais arrêter de la voir, arrêter de m'exposer chaque jour à une situation compliquée comme celle la. J'avais beau y réfléchir, beau essayer de me convaincre que ce serait la meilleure chose à faire je n'arrivais pas à m'y résoudre. Ma vie sans elle aurait été bien vide et bien terne. Après tout elle est vraiment ma meilleure amie et lorsque je suis avec elle je passe toujours des moments merveilleux, des moments drôles et vrais que je ne pourrais pas oublier. Elle avait l'air un peu ailleurs, mais cela ne me posa pas vraiment problème étant donné que moi même je réfléchissais à tout et rien à ce moment là. Je ne prêta même pas vraiment attention lorsqu'elle marmonna quelque chose alors que la plupart du temps je me serais empresser de la harceler pour qu'elle m'explique ce qu'elle venait de dire mais là je ne faisais que la regarder me demandant ce que je devais faire. En revanche ce qui me sortit de ma rêverie ce fut à nouveau ses mots « Mais je suis folle de ton dressing. C'est même le premier sur ma liste des lieux où faire l'amour » mon rire s'échappa à nouveau dans la pièce, c'est vrai qu'elle me l'avait déjà dit auparavant, elle avait vraiment un problème avec mon dressing c'est fou, elle était obnubilée par lui, presque au point de m'en rendre jaloux. « Si jamais tu as envie de l'essayer tu sais que je suis là .. » les mots étaient sortis très vite sans que je ne m'en rende vraiment compte, bien souvent – voir même tout le temps – je parlais bien avant de réfléchir à ce que je disais. « Euh désolé oublie ça c'était débile de dire ça... »

Elle s'approcha de moi et ses mains se posèrent sur mon torse tandis que tout le reste de son corps se colla au mien. Tout à coup je sentis un gonflement se produire à l'intérieur de mon caleçon, la pire des choses qui pouvait arriver à ce moment là, ce n'était pas possible, alors que je faisais de mon mieux pour ne pas penser à ce genre de chose avec elle, je me mettais à bander rien que parce qu'elle se collait à moi. Heureusement elle se détacha très vite afin de partir vers la cuisine. Je ne le voulais pas, je ne pouvais pas la laisser partir comme ça alors qu'elle venait de m'exciter au plus au point, c'est ainsi que je me retrouvais à lui attraper le bras et la plaquer de nouveau contre moi, passant ma main dans ses cheveux. J'hésitais une seconde mais je finis par poser mes lèvres contre les siennes et l'embrasser à la fois tendrement et fougueusement. « Je suis désolé... vraiment désolé … euh c'était pas prévu, je sais pas ce qu'il m'a prit vraiment. » Je ne savais pas ce qu'il m'avait pris … enfin si je le savais parfaitement j'avais écouté mes hormones et maintenant j'allais en payer les conséquences. Jouer au chat et à la souris c'est une chose et cela nous flattait tous les deux mais passer à l'acte de cette façon n'était sûrement pas ce qu'elle voulait.

« Si jamais tu as envie de l'essayer tu sais que je suis là .. » J'avais bien entendu. Je n'étais pas folle, c'était une proposition. Le pire, c'est que j'ai souris à cette idée. Pourquoi diable ne pouvais-je pas agir comme une meilleure amie normale et lui hurler dessus pour lui dire que c'était déplacé. Pourtant, je ne trouvais pas ça déplacé du tout. Avec nous, c'était même plutôt fréquent ce genre de suggestions. « Euh désolé oublie ça c'était débile de dire ça... ». Je regardais Raphaël comme s'il était fou. Jamais il ne s'était excusé pour une bêtise pareil. « T'excuse pas, considère ça comme sur ma liste de Noël ». Et un sourire malicieux de plus pour la journée.

Etait-ce une si mauvaise idée de m'approcher de lui et de jouer si dangereusement. C'était mon meilleur ami, pas un garçon qui...non, oublions, Raphaël me faisait explicitement des avances de temps en temps. Mais c'était mon meilleur ami. Lorsque je sentis sa poigne autour de mon bras alors que je me rendais dans la cuisine, mon cœur fit un bon. Et tout ce passa très vite, malgré l'hésitation de mon bouclé préféré. Ses lèvres se posèrent sur les miennes jusqu'à ce que le baiser prenne fin. « Je suis désolé... vraiment désolé … euh c'était pas prévu, je sais pas ce qu'il m'a prit vraiment. » Comment expliquer le feu qui brûlait en moi à cet instant. Cet effet de bombe qui venait d’exploser. C’était plus explosif que Hiroshima, plus dévastateur que Pearl Harbor, plus chaud encore que l’éruption du Krakatoa. Comment un simple baiser pouvait me rendre plus fou que le Chapelier de Alice au pays des merveilles. Comme deux lèvres si douce pouvaient-elles couvrir le braisier qu'elles étaient en réalité. Comment un simple contact avait-il pu éveillé un tel désir en moi. Mes yeux fixaient ceux du bouclé, la bouche encore entre-ouverte. Ma main vint se plaquer dans la nuque de Raphaël. « Tais-toi! ». Et je l'embrassais de plus belle avant de l'attirer contre moi où je pouvais encore sentir le désir qu'il ressentait au niveau de son entrejambe. Mon baiser n'avait rien de tendre, rien d'amoureux. Il était passionné, fougueux. Il reflétait parfaitement la frustration que nous avions tout les deux ressentis ces derniers temps, toute la tension palpable qu'il y avait entre nous. Je reculais pour me heurter au mur, mais je refusais de lâcher les lèvres de Raphaël. Elles m'étaient devenues, indispensable

Je n'arrivais pas à comprendre ce qu'il était en train de se passer. Enfin si, je savais parfaitement ce qu'il se passait, ce que nous étions en train de faire mais je ne comprenais pas comment nous en étions arrivés là... En fait, c'est totalement idiot ce que je suis en train de dire parce que si nous étions arrivés à ce point c'était uniquement parce que je l'avais embrassé quelques secondes avant. Mais ce n'est pas ça qui aurait du se passer, elle aurait dû me hurler dessus, me taper me repousser me dire que je n'étais qu'un pauvre con, qu'on passait notre temps à dire qu'entre nous il n'y avait que de l'amitié et rien de plus et que là je venais de tout faire partir en fumé car tout ce qu'ils avaient dit aux autres étaient en fait totalement faux si j'en venais à l'embrasser de la sorte. C'est ça qu'elle aurait dû dire, mais jamais, au grand jamais elle n'aurait du faire ce qu'elle a fait par la suite, comment voulait-elle que je me résonne et que je m'arrête si elle se jetais sur moi et m'embrassais de la sorte. Impossible, maintenant les choses étaient faites et je ne pouvais pas ... non en fait ce n'est pas le bon mot, je ne VOULAIS pas faire marche arrière. Alors qu'un désir brûlant me consumait de l'intérieur des signes extérieurs bien plus visibles se faisaient sentir. Alors que mon souffle s'accélérer à chacun de ses baisers incandescents d'un désir aussi fort que le mien, nous nous retrouvâmes coincer contre le mur. Je sentais une chaleur immense m'envahir et me parcourir tout entier, s'attardant de plus en plus sur mon entrejambe où mes attributs traduisaient parfaitement ce désir grandissant en moi. Le pull qu'elle venait d'enfiler ne mit pas longtemps à tomber au sol tandis que je passais mes mains sous son t-shirt et lui retirais à son tour.

Je pensais pendant quelques secondes à ce que diraient les autres quand ils l'apprendraient ... mais en fait je ne voyais pas vraiment très bien en quoi ils avaient besoin de le savoir, cela n'allait nous attirer que des embêtements pour quelque chose qui au fond était tout à fait banale et anodin. Bon ok ce n'était pas si banal et anodin que ça mais nous étions grands et nous avions cette forte attraction et cette tension sexuelle qui régnait chaque fois un peu plus entre nous, il n'y avait rien de mal à l'assouvir, cela allait peut être même être une bonne chose. Ces réflexions ne me détournaient pourtant pas de la chose que j'étais en train de faire et en quelques instant j'avais saisi les jambes de ma meilleure amie - si je pouvais encore l'appeler comme ça - et l'avait portée tout en la plaquant toujours contre le mur. Sentir ses jambes comme ça autour de mon corps m'excita encore plus, j'avais déjà saisi des filles de la sorte mais je n'avais jamais ressenti la même chose, il y avait vraiment quelque chose de différent en elle. D'ailleurs cette chose m'empêchait de vraiment aller jusqu'au bout des choses avec elle, j'étais appuyé sur elle, mon caleçon prêt à exploser tellement mon envie d'elle était forte et pourtant je ne la menais pas encore au lit pour lui faire l'amour comme j'en avais si souvent rêvé et comme j'en avais tant envie à cet instant. La tenant toujours collée contre moi, ne sentant presque pas son poids tellement mon esprit était embrumé par la testostérone et les pic d'hormones qui arrivaient à mon cerveau. Après tout l'envie sexuel ce n'est que ça, une attaque d'hormones qui s'en prennent à votre cerveau, mais les effets sur vous étaient impressionnants, sans parler à nouveau de mon pénis qui commençait à être à l'étroit dans mon caleçon, il y avait la sueur qui se dégageait de moi alors qu'il devait faire tout juste 5 degrés ce matin là, mais surtout ce souffle court et haletant qui me fit parler d'une façon saccadée tendant que mes lèvres parcouraient son cou tandis que sa main était plaquée contre ma nuque tandis que l'autre recommençaient à me martyriser le dos; mais cette fois je m'en fichais, j'étais même heureux de ressentir cette sensation. « T'es sûr qu'on fait pas une connerie? » Je n'attendais qu'une chose en fait, qu'elle me dise non et qu'elle s'offre à moi toute entière mais je voulais être sûre qu'elle ne regrette pas par la suite et qu'elle soit bien consciente de ce qu'elle était en train de faire. Pour ma part je savais que ce moment allait rester graver en moi et que jamais, au grand jamais je n'allais le regretter.

Mon bassin était en feu et je n’étais pas la seule à ressentir cette chaleur à ce niveau de mon corps. Je pouvais sentir l’érection plus qu’apparente de Raphaël tout contre mon bas ventre. J’aurais du rougir de honte, j’aurais du stopper. A la place, mes lèvres laissèrent échapper un gémissement de plaisir. Du plaisir, j’en avais, ce moment était tout bonnement enchanteresse. Je me retrouvais si vite seins nu et malgré les 5 degré qu’il pouvait faire à l’extérieur, mon corps entier bouillonnait comme de l’eau sur le feu. Je ne voulais surtout pas arrêter ce que nous étions entrain de faire, oh ça non, j’en avais tellement envie. Je ne répondais plus de rien et c’était tant mieux. Je remerciais le ciel que Chelsea et Tom soient partis travailler car je pouvais profiter pleinement de cette réjouissante. Si un baiser avait simplement pu me faire sentir comme un volcan, j’étais simplement le soleil tout entier lorsque j’étais contre lui et son entrejambe plus qu’énorme.

Mes jambes décollèrent du sol alors qu’un deuxième cri d’ivresse s’échappait de ma bouche qui ne demandait que sentir celle de Raphaël. J’entourais la taille du bouclé pour le sentir plus contre moi alors qu’il me plaquait un peu plus contre le mur. L’exaltation était au summum et je redoutais le moment on nous ne ferions qu’un. Ça promettait d’être une explosion, complètement extatique. J’avais tant rêvé de ce moment, j’avais tant hurlé son nom dans mes fantasmes et a arrivait enfin. Ses lèvres embrassaient mon cou, il me mangeait tout entière et j’aimais ça. J’aimais la manière dont il me touchait, me rendant absolument folle. J’étais folle de lui, de son corps et des ses mains plus que virils à cet instant. Je pouvais comprendre à présent toutes ces garces qui passaient par son lit. Raphaël était tout simplement un dieu et sa bouche était le plus merveilleux pécher auquel on pouvait céder. Et ses mains, je trépignais d’impatience à ce dont elle était capable de faire. De ME faire surtout. Ma main droite griffait son dos, m’accrochant comme je pouvais à cet être si désirable. « T'es sûr qu'on fait pas une connerie? ». Mon souffle plus que saccadé tapait contre ses lèvres. Pourquoi devait-il poser une telle question. Mon bassin tapa instantanément contre le sien alors que je commençais à me frotter à lui, l’envie plus que pressante de le sentir contre moi. « HUDSON FERME TA GUEULE ET PREND MOI TOUT DE SUITE OU JE TE JURE QUE JE TE VIOLE CONTRE CE MUR DANS LA SECONDE ». Je ne pouvais plus attendre, je ne pouvais plus faire marche arrières. Mes hormones avaient parlé à ma place mais je ne regrettais pas. Mon système nerveux était beaucoup trop gorgé de dopamine pour élaborer un raisonnement et si Raphaël ne me faisait pas l’amour tout de suite, j’allais surement avoir un orgasme avant même de commencer. Il fallait qu’il me touche, il le devait, je n’en avais plus envie, je ne le voulais plus, j’en avais simplement besoin.

« HUDSON FERME TA GUEULE ET PREND MOI TOUT DE SUITE OU JE TE JURE QUE JE TE VIOLE CONTRE CE MUR DANS LA SECONDE » ces mots m'envoyèrent au septième avant même que mon corps et le sien ne fasse qu'un. Ses mouvements de bassin contre le mien ne faisait qu'augmenter la sensation de plaisir que je ressentais, sans parler de ses gémissements qui me rendaient un peu plus dingue d'elle à chaque fois que ces sons s'échappaient de sa bouche. Avec un grand sourire sur les lèvres je la menais jusqu'au lit avant de l'allonger dessus. Je me trouvais assis à califourchon sur elle, mes lèvres parcouraient son cou descendant un peu plus, s'attardant longuement sur ses seins qui durcissaient à chaque contact de mes lèvres avec sa peau douce puis leur chemin continua jusqu'à suivre la ligne de ses abdominaux. Son bassin se cambrait à chacun de mes baisers, tandis que son souffle s'accélérait, laissant échapper de temps à autre des cris de jouissance plus ou moins forts. Je bénissais le ciel que ses parents adoptifs soient partis ce matin là.

Je finis par prendre son short entre mes dents avant de commencer à le faire descendre pour finir par lui enlever complètement. Ma main se fraya un chemin jusqu'à sa petite culotte avant de passer en dessous et que mes doigts ne parcourent son intimité provoquant à nous de légers cris de ma meilleure amie. Elle m'attira contre elle, enfonçant toujours un peu plus ses ongles dans ma peau, mais aucune douleur ne se faisait ressentir en moi, la seule chose que je sentais était la passion brûlante qu'il y avait dans ses baisers. Je me relevais l'espace d'un instant afin d'enlever mon caleçon, je n'avais pas pour habitude d'en mettre mais en plus, mon érection était vraiment trop importante à ce moment là et la pression de mon pénis sur le tissu en devenait presque douloureuse. Je finis par lui enlever son sous vêtement, nous nous retrouvions tous les deux nus comme des vers, tandis que je la faisais tourner afin qu'elle se retrouve au dessus, nos deux corps étaient collés l'un à l'autre, tandis que son bassin se frottait langoureusement contre mon sexe, je sentais que je ne pourrais plus attendre bien longtemps avant de la prendre toute entière et de m'insérer en elle. Ce moment que j'avais tant imaginé, ce moment qui me faisait tant rêver depuis deux ans maintenant, et pour l'instant il était largement à la hauteur de mes espérances, si ce n'est plus et lorsque sa main vint toucher ma virilité un gémissement se fit entendre une fois de plus, mais ce n'était pas l'un des siens, mais bel et bien l'un des miens qui montrait à quel point ce geste accentué mon plaisir après tout ce temps de frutration.

Autant dire que j'avais envie de pleurer tant l'attente était insupportable. Mais pour finir, on l'a fait. Tout les deux, Raphaël et moi, on a couché ensemble. Cette sensation si extraordinaire lorsque j'étais entièrement à lui. Mon monde ne tournait qu'autour de ce fichu gamin bouclé, mais Dieu que c'était bon. Je n'avais pas les mots pour exprimer ce que je ressentais. C'était bon, tout simplement bon, extraordinaire, bien plus que jouissif. Je n'aurais jamais pu penser coucher avec mon meilleur ami un jour. Faire l'amour était un bien grand mot pour moi, même si au fond de moi, il y avait un peu de ça.

a cet instant, nos ébats étaient bels et bien terminés. Mais j'étais toujours contre lui à embrasser son torse alors que nous nous reposions. J'aimais ce moment intime entre nous, beaucoup plus tendre après la passion que nous venions de vivre. Une personne extérieur, et même nos amis et nos familles, auraient pu croire qu'à cet instant nous formions un couple. Mais je ne penses pas que ce soit le cas, nous avions juste extérioriser le désir que nous éprouvions l'un pour l'autre, mais y avait-il vraiment des sentiments à travers ceci? « C'était génial. » . Un sourire pour lui confirmer ma penser et je l'embrassais de plus belle, passant mes mains dans ses boucles indisciplinées. Ce n'était pas un regard amoureux que je lui adressais, un regard tendre peut-être, mais c'était surtout un regard complice. Mon meilleur ami et moi venions de passer du stade Best Friend à Best Friend with benefits. Je mordillais sa lèvre avant de m'éloigner de lui. « Raph, c'était vraiment extra. Et là, j'aimerais ne jamais quitter ce lit. Est-ce que tu penses que...de temps en temps... Ou même dès que l'envie nous prends...on pourrait recommencer cette merveilleuse expérience?. »

Je n'avais jamais ressenti une chose pareil, je savais qu'elle n'était pas novice en la matière, je savais qu'elle avait de l'expérience, mais je ne parlais pas à ce niveau là. Il y avait quelque chose de différent dans ce qu'il venait de se passer entre nous et je ne comprenais pas vraiment quoi... Peut être que cela venait du fait qu'elle était ma meilleure amie et que je la connaissais par coeur, oui ça devait être ça, il n'y a pas d'autres possibilités. Pourtant il y avait tellement de fois où je me demandais ce qui me poussais à rester tellement souvent avec elle, alors qu'elle faisait partie des personnes que je ne pouvais pas supporter en général.Cette fille m'obsédait sans que je ne puisse vraiment comprendre pourquoi.

Ce moment avait été merveilleux, pas merveilleux genre mon dieu qu'est ce que j'aime cette fille, mais plutôt merveilleux dans le sens ça faisait tellement longtemps que j'attendais ça et la passion qu'il y avait entre nous était encore plus intense que ce que je pensais. Après que nous ayons terminé elle m'embrassa de nouveau, me replongeant dans cette plénitude que je ressentais lorsque j'étais en elle quelques minutes auparavant. « Raph, c'était vraiment extra. Et là, j'aimerais ne jamais quitter ce lit. Est-ce que tu penses que...de temps en temps... Ou même dès que l'envie nous prends...on pourrait recommencer cette merveilleuse expérience?. » Je ne savais pas vraiment comment je devais réagir à ça. Je ne savais même pas ce que je ressentais par rapport à ce qu'il venait de se passer, était-ce une erreur? Bien sûr je ne le regrettais pas, pas le moins du monde mais peut être que cela avait été une erreur par rapport à notre relation ... peut être que cela allait tout changer entre nous. « Sky ... c'était vraiment super, et recommencer ça me plairait énormément, je me suis rarement senti aussi bien avec une fille, et tu sais bien que je suis pas du genre à dire ça ... Mais toi tu es sûre que ça te conviendrai? » J'avais toujours eu des relations de ce genre mais peut être qu'avec elle les choses allaient être trop compliquéess.

« Sky ... c'était vraiment super, et recommencer ça me plairait énormément, je me suis rarement senti aussi bien avec une fille, et tu sais bien que je suis pas du genre à dire ça ... Mais toi tu es sûre que ça te conviendrai? » Il n'allait pas me sortir cette excuse quand même? Raphaël savait qu'à l'instant où ses lèvres avaient touchés les miennes et que c'est mains s'étaient posées sur mon corps, notre relation allait changer. Alors pourquoi demander si ça me convenait. Je me redressais pour être à califourchon sur lui. Je me mordais la lèvre presque jusqu'à sang tout en passant mes mains sur son torse, admirant alors mon activité lorsque mes yeux se posèrent enfin dans les prunelles si clair de Raphaël.« Raph. Tu me prends pour une de ces filles prudes et coincées là? » Un petit rire avant de me pencher sur ses lippes et l'embrasser le plus sensuellement possible. J'avais deux vies. La première, la petite Skyler innocente et douce quoi qu'un peu folle. Celle que j'étais avec tout le monde. Et il y avait cette autre partie de moi, celle que Raphaël avait pu voir il y a près d'une heure maintenant. La Skyler dévergondée, celle qui n'a pas peur de boire, de danser, de marcher au bord d'une route complétement ivre, celle qui n'a pas peur de coucher avec son meilleur ami. Je n'étais pas une garce, certainement pas. Il y avait juste cette attirance entre Raphaël et moi. « Dois-je te rappeler comment on s'est connu. Et comment on s'est revu. Et surtout le premier soir où je t'ai vraiment embrassé? ».Un petit mordillement de l'oreille avant de reprendre mon petit monologue. « Car tu sais tout comme moi que ce baiser que tu m'as donné tout à l'heure n'était pas le premier ». Histoire vraie. Mon meilleur ami ne s'en souvenait peut-être pas, mais notre premier vrai baiser était dans un bar. Vous allez vous dire, est-ce normal d'embrasser son meilleur ami? Oui. Dans des situations comme celles là, bien sur. Nous étions partis fêter je ne sais plus trop quoi et un goujat s'était collé à moi et n'avait pas arrêté de toute la soirée de me faire des avances. Je m'étais alors avancée d'un pas sûre de moi vers mon bouclé préféré, lui avait glissé à l'oreille qu'il devait joué le jeu, et je lui avais donné le baiser le plus passionné que je n'avais jamais donné auparavant. Ce fut notre premier baiser. « Pourquoi est-ce que ça ne me conviendrais pas alors? »

« Raph. Tu me prends pour une de ces filles prudes et coincées là? » c’est vrai, j’avais toujours su que ma meilleure amie cachait des côtés de sa personnalité un peu plus pervers et délurés que ce qu’elle laissait voir, côtés que j’avais eu la chance de découvrir quelques minutes plus tôt. J’étais conscient depuis le premier soir que Skyler n’était pas comme toutes les filles, je ne saurais pas vraiment dire ce qu’il m’avait poussé vers elle, ou plutôt ce qui m’avait poussé à m’occuper d’elle en la voyant sur le bord de cette route ? en règle général je n’aurais même pas détourné le regard vers elle, ne me préoccupant que de mes petites histoires en temps normal. « Dois-je te rappeler comment on s'est connu. Et comment on s'est revu. Et surtout le premier soir où je t'ai vraiment embrassé? » J’avais presque occulté ce passage de notre relation, ce n’est pas que cela n’avait pas été un moment agréable, voir même tout le contraire, je ne voulais pas qu’en me rappelant de cet instant cela me pousse à faire quelque chose d’impulsif, exactement comme nous venions de le faire. « Car tu sais tout comme moi que ce baiser que tu m'as donné tout à l'heure n'était pas le premier ». un sourire s’afficha sur mon visage tandis que les souvenirs de cette soirée et de se premier baiser me revenait en mémoire. Je revoyais surtout les expressions de mon visage lorsque je la vis s’avancer vers moi, son souffle brulant s’approchant de mes oreilles avant qu’elle me murmure de faire comme elle et enfin ses douces lèvres se poser sur les miennes de façon langoureuse et sensuelle. Cela faisait peu de temps que je la connaissais, je ne la considérais même pas encore comme ma meilleure amie, en fait ce n’était que la troisième ou quatrième fois que l’on se voyait et je commençais même à trouver que cela faisait trop longtemps que l’on se voyait sans qu’il ne se passe rien entre nous. Il ne m’était jamais arrivé de rester aussi souvent avec une fille sans qu’elle ne passe dans mon lit, enfin si bien sûr avec Aspen, mais sinon c’était très rare. Je n’en revenais pas que cela se soit passé après autant de temps, je pensais que trop de temps était passé depuis notre rencontre et que maintenant une telle chose ne pourrait plus se passer, mais apparemment j’avais tord.

Elle se trouvait maintenant à califourchon sur moi, un sourire sur les lèvres – dieu que ce sourire pouvait me faire craquer et me rendre heureux – j’avais mes yeux plongés dans les siens lorsqu’elle finit par me dire : « Pourquoi est-ce que ça ne me conviendrais pas alors? » c’était maintenant sur mon visage qu’un sourire s’affichait tandis que je plaçais mes mains sur ses hanches avant de la renverser et de me retrouver à nouveau sur elle, et de poser délicatement mes lèvres dans son cou. « Si ça te convient, je vais pas essayer de mentir et de te faire croire que ça ne me plairait pas. »

« Tu ne m'avais pas dit hier soir que tu avais rendez-vous avec une fille plus que baisable ce midi? » oh oui c’est vrai, je l’avais dit mais je devais avouer que maintenant je n’avais plus vraiment envie de la voir. Si je devais choisir j’aurais préféré pouvoir rester là avec Skyler, parler, rigoler comme à notre habitude ou bien simplement refaire ce que nous venions de faire. J’avais vraiment apprécié ce moment et je n’avais plus vraiment envie de voir quelqu’un d’autre, de façon inexplicable je n’avais pas envie de la laisser. « Je ne voudrais pas que tu loupes un coup en or. Qui sait, elle est peut-être dix fois plus bonne que moi et si tu restes, tu ne pourras pas le savoir». C’est vrai que je ne pourrais jamais le savoir mais au fond est ce que j’en avais vraiment envie ? est ce que je ne voulais pas simplement rester près de Skyler encore un peu plus longtemps ? je ne comprenais rien à ce qui m’arrivait à ce moment là, en général après avoir couché avec une fille la première chose dont je rêve c’est de m’enfuir et de ne plus la revoir mais là j’avais au contraire de rester près d’elle. Elle venait de parler d’une amitié améliorée, ce n’était rien de plus et cela me convenait parfaitement, et il était parfaitement normal que je parte rejoindre cette fille pour midi. « Oh oui … » ajoutai-je avec un air rêveur en pensant à cette fille, même si je n’avais pas une énorme envie de partir cette fille était tout de même totalement bien foutu et une bonne partie de jambes en l’air – la deuxième de la journée – allait sûrement me remettre les idées en place. « Ouais tu as raison, je vais me lever et aller montrer à cette bombe ce que je sais faire… je te raconterai ça, et si j’apprends des choses je viendrais te les montrer.. » ajoutai-je en rigolant, en général nous parlions peu de nos relations sexuelles mais dans ce cas précis cela pouvait toujours être utile si cela pouvait nous permettre de prendre encore plus notre pied lorsqu’on était ensemble.
« Et puis tu me dois un breakfast digne de toi, parce que coucher avec toi ça donne faim» je regardai ma montre avant de la regarder avec des yeux de chiens battus qui a besoin de se faire pardonner quelque chose. Il était bientôt l’heure de mon rendez vous et je ne pouvais pas me permettre d’être en retard surtout si à la clé je pouvais ajouter une nouvelle jolie blonde bien foutue à mon tableau de chasse. « La je peux pas mais si tu veux demain soir mes parents ont un gala ou je sais plus trop quoi, tu viens à la maison et je te prépare un bon dîner » je l’embrassai dans le cou délicatement pour la mettre dans de bonnes dispositions à me dire oui. « Et puis peut être qu’après un petit passage dans ma chambre tu auras le droit à l’un de mes desserts fait maison que tu adores tant… » Je souriais, je savais qu’elle ne pouvait pas résister à ces desserts, j’étais toujours obligé d’un préparer une tonne quand elle venait à la maison.